La véranda est devenue un aménagement très prisé pour agrandir l’espace de vie et gagner en luminosité. Elle crée une transition harmonieuse entre l’intérieur et l’extérieur tout en augmentant la valeur du bien. Mais avant de poser une véranda, il est essentiel de bien se renseigner sur les obligations légales et administratives. La réglementation en matière d’urbanisme peut en effet varier en fonction de la surface, de la localisation du projet et du type de construction.

 

Quelles démarches administratives prévoir ?

La première étape avant de faire construire une véranda consiste à déterminer la surface créée, car c’est ce critère qui conditionne les formalités à accomplir :

  • Moins de 5 m² : aucune démarche administrative n’est requise, sauf si le bien se situe en zone protégée ou classée.
  • Entre 5 m² et 20 m² (ou jusqu’à 40 m² si la commune est couverte par un Plan Local d’Urbanisme - PLU) : une déclaration préalable de travaux doit être déposée en mairie.
  • Au-delà de 20 ou 40 m² (selon la zone) : un permis de construire est obligatoire.

Il est important de noter que si la surface totale habitable du logement dépasse 150 m² après la construction, le recours à un architecte devient également obligatoire.

 

Les règles d’urbanisme à respecter

Outre les démarches administratives, plusieurs réglementations locales doivent être respectées :

  • Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou le règlement national d’urbanisme (RNU) peut imposer des contraintes sur la hauteur, l’emprise au sol, les matériaux utilisés ou encore l’aspect extérieur.
  • Les distances avec les voisins : en règle générale, une construction doit respecter une distance minimale de 3 mètres de la limite séparative, sauf dispositions spécifiques du PLU.
  • Les règles de mitoyenneté : si la véranda est adossée à un mur mitoyen ou en limite de propriété, l’accord écrit du voisin peut être requis.
  • L’impact sur la luminosité ou la vue : certains projets peuvent être refusés s’ils portent atteinte au droit à la lumière naturelle d’un voisin.

Cas particuliers : zone classée, copropriété et logement ancien

Si votre maison est située dans un secteur sauvegardé, à proximité d’un monument historique ou en zone classée, il est impératif de consulter l’architecte des bâtiments de France. Son avis, souvent consultatif, peut néanmoins être déterminant pour l’acceptation du projet.

Dans une copropriété, la construction d’une véranda modifie l’aspect extérieur du bâtiment. Elle doit donc être soumise au vote en assemblée générale, avec l’obtention d’un accord à la majorité requise.

Enfin, pour les logements anciens ou inscrits au patrimoine, une attention particulière doit être portée aux matériaux et au style architectural afin de respecter l’harmonie du bâti.

 

Les conséquences fiscales et techniques

Poser une véranda peut avoir des impacts en matière fiscale. Elle est susceptible d’augmenter la taxe foncière et la taxe d’aménagement, notamment si elle est close et couverte et considérée comme surface habitable.

Sur le plan technique, la véranda doit être bien isolée pour garantir le confort thermique et limiter les déperditions d’énergie. Elle doit également respecter les normes de sécurité, notamment en ce qui concerne les vitrages.

 

Faites-vous accompagner par un professionnel

Face à la complexité des règles, il est recommandé de se faire accompagner par un professionnel. Un courtier en travaux, comme celui de La Maison des Travaux Tours, est habilité à répondre à toutes ces questions. Il connaît parfaitement la réglementation locale, peut vous guider dans les démarches administratives, vérifier la faisabilité de votre projet et vous proposer des solutions sur-mesure.

Surtout, il vous met en relation avec un artisan qualifié, expérimenté en construction de vérandas, sélectionné pour la qualité de son travail et sa conformité avec les normes en vigueur. En passant par un courtier, vous sécurisez votre projet  de rénovation extérieure et gagnez un temps précieux.